Macky Sall : le visionnaire du développement africain
Macky Sall a mené à bien et continue à initier de grands chantiers au Sénégal. Son action et son leadership ont une influence bénéfique sur le pays et, au-delà, sur tout le continent.
Par Marie Forest © Shutterstock - Alexandros Michailidis

À la tête du Sénégal depuis 2012, Macky Sall s’est évertué depuis sa prise de fonction à ce que soient réalisés des projets structurants d’envergure, définis en fonction d’une politique économique et sociale pensée sur les moyen et long termes, au travers du Plan Sénégal émergent (PSE) établi sur la période 2014-2023 ; parallèlement, le président sénégalais s’est attaché à assurer la stabilité, tant économique que politique et sécuritaire, du pays.
Un président humaniste…
L’étendue thématique du PSE et large, et recouvre plusieurs volets. Tout d’abord, le volet social, parfois difficile à percevoir pour des observateurs extérieurs mais extrêmement important pour la vie quotidienne des habitants du pays. Toutes les composantes du bien-être et de l’autonomisation des populations sont prises en compte dans le plan présidentiel : l’accès à l’eau et à l’électricité, la promotion de l’éducation et de la santé, la construction de logements sociaux… Ces problématiques se résolvent par un triptyque : édification d’infrastructures dédiées, formation de professionnels compétents, et instauration de mesures sociales pour que les plus démunis puissent en bénéficier.
Dans le but de réduire les inégalités, Macky Sall a ainsi défini un plan de solidarité nationale, demandé l’instauration de la Couverture maladie universelle (CMU) — lancée fin 2013, elle assure entre autres la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans ainsi que pour les hommes et femmes atteints de maladies chroniques —, ou encore fait mettre en place un système d’octroi de « cartes d’égalité des chances » à destination de personnes souffrant de handicap, et qui leur confèrent une gratuité, partielle ou totale, de soins dans les institutions médicales publiques et des prix réduits dans les services de santé privés. En outre, un plan portant sur la période 2020-2024 et crédité de 500 milliards de francs CFA (près de 763 millions d’euros) renforce le système sanitaire national.
Ponctuellement, s’ajoutent aux maux des populations des problèmes récurrents comme les inondations, récemment mises en exergue à la suite des pluies diluviennes qui ont frappé l’Afrique de l’Ouest et la région du Sahel début septembre. Face à l’urgence et à la gravité de la situation, un budget de 10 milliards de francs CFA (plus de 15 millions d’euros) a été alloué par le chef de l’État, soit 3 milliards en appui aux populations sinistrées et 7 milliards à destination des services de sapeurs-pompiers, de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et pour l’achat de matériel. Ce plan s’ajoute au programme décennal de lutte contre les inondations démarré en 2012, pour la construction d’ouvrages structurants.
… Bâtisseur…
Le volet des infrastructures vient compléter ce volet social. Mettre le pays sur de bons rails, tel est le chantier titanesque auquel s’est attelé le président sénégalais. Il a, plus que tous ses prédécesseurs, mis l’accent sur les ouvrages publics pour booster l’économie. Lors de son premier septennat, Macky Sall a achevé plusieurs travaux en cours avant son élection, dont le très emblématique Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), et créé dans la foulée, en 2016, la compagnie aérienne nationale Air Sénégal, dont les dessertes (domestiques, régionales et long-courriers) sont en constante progression. L’ambition du chef de l’État est de faire de ce fleuron sénégalais un acteur majeur du transport aérien en Afrique de l’Ouest.
D’autres réalisations d’envergure portent la marque de la volonté présidentielle. Par exemple, le secteur de l’énergie s’est considérablement développé, avec un doublement de la puissance électrique installée durant le premier mandat de Macky Sall. En 2018, a démarré l’édification du plus grand champ éolien d’Afrique de l’Ouest, dans la région de Thiès. L’énergie est un enjeu central dans ce pays où les fréquentes coupures de courant impactaient négativement la croissance.
Autre projet emblématique s’il en est, la ville nouvelle de Diamniadio, située à 30 km de Dakar et conçue pour désengorger la capitale, devrait être achevée à l’issue du deuxième septennat du président Sall. Cet immense chantier, qui figure dans le PSE, consiste en la construction sur 2 000 ha d’un centre d’affaires, d’hôtels, universités, hôpitaux et quartiers d’habitation. À terme, la cité accueillera 350 000 habitants dans 40 000 logements, voulus de standings variés afin d’assurer la mixité sociale.
La lutte contre le désenclavement fait également partie des priorités présidentielles. Routes, autoroutes, ouvrages de franchissement ont vu le jour ces dernières années, dont le très attendu pont Sénégambie, surnommé « pont de la Délivrance », achevé en janvier 2019 et qui, sur 1,8 km, relie le nord et le sud du Sénégal en traversant la Gambie. Autre fierté du pays, le Train express régional (TER) : il assurera la liaison Dakar-Diamniadio-AIBD et pourra transporter jusqu’à 115 000 passagers par jour.
… Et qui œuvre pour la stabilité
Tous ces plans ont pour finalité le développement économique. Mais la croissance peut être compromise par des évènements exogènes, le dernier en date étant la crise mondiale générée par la Covid-19. Fort de son expérience en matière de lutte contre les épidémies (Ebola notamment), le Sénégal a réussi à faire front avec efficacité en adoptant une stratégie multiforme, tablant à la fois sur une communication claire, des tests fréquents, l’isolement des cas suspects, le contrôle des frontières et un soutien financier aux ménages les plus fragiles. Le pays lui-même a été sanitairement peu touché, mais la conjoncture internationale a eu des répercussions. Pour assurer la stabilité économique nationale, le chef de l’État a mis en place des mesures de financement, notamment au travers d’un fonds dédié à la Covid-19. Il a également demandé l’annulation de la dette publique et le rééchelonnement de la dette privée de l’Afrique.
Macky Sall est aussi garant de la stabilité politique d’un pays qui fait office d’exemple sur le continent, avec des élections démocratiques et des alternances de pouvoir pacifiques. Depuis sa réélection, le président sénégalais a lancé un dialogue national, appelant à un rapprochement entre le parti présidentiel et l’opposition.
Enfin, la stabilité sécuritaire, sujet particulièrement prégnant dans cette région du monde, est défendue par une armée efficace. Dakar est impliqué dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), et a vocation à faire partie du Partenariat pour la sécurité et la stabilité pour le Sahel (PS3), dont la création a été décidée en août 2019 dans le but de venir en appui au G5 Sahel. Depuis 2014, le Sénégal organise, en coopération avec la France, un Forum international annuel sur la paix et la sécurité en Afrique, preuve de l’importance de son implication.
Le PSE, fer de lance de la politique nationale, vise à ce que le Sénégal atteigne l’émergence à l’horizon 2035, grâce à une transformation structurelle de son économie. Le bilan actuel de Macky Sall, qui souhaite faire du Pays de la Teranga un hub économique, est amplement positif, et son leadership sur la scène internationale incontestable. De quoi donner des espoirs à tous les Sénégalais.